Europe to extend Airbus A380 checks: sources

(Reuters) – European air safety officials are preparing to extend checks for Airbus A380 wing cracks to the entire superjumbo fleet, sources close to the matter told Reuters on Wednesday.

The move to inspect all 68 A380s in service came as Qantas Airways (QAN.AX) grounded one of its planes, saying engineers had found 36 wing cracks after the aircraft encountered severe turbulence.

By signaling that the defects may be structural and widespread, the fleet-wide inspection order will refocus attention on flaws identified in flagship jets at both Airbus and Boeing (BA.N). The aircraft makers maintain that their newest jets remain safe to fly after problems were caught at an early stage.

« This is an extension of a process already underway, » said one of the people, who asked not to be named. « An effective repair has been identified. »

Airbus, a unit of European Aeronautic Defence & Space Co. (EAD.PA), declined to comment on the additional inspections. A spokesman for the European Aviation Safety Agency (EASA) was not immediately available.

The aviation watchdog last month ordered checks on one-third of the A380 fleet after cracks were found in a handful of the thousands of L-shaped brackets that fix each wing’s exterior to its internal ribcage-like structure.

EASA has yet to set out a timetable for the new inspections, two aviation sources said. Planes will be checked as they cross wear-and-tear thresholds at which the tiny cracks become detectable.

Inspectors had initially focused on 20 aircraft operated by Singapore Airlines (SIAL.SI), Air France (AIRF.PA) and Dubai’s Emirates – which have logged the most A380 flights since the double-decker plane entered service four years ago.

($1 = 0.7552 euros)

(Reporting by Tim Hepher; writing by Laurence Frost; Editing by Geert De Clercq and Jane Merriman)

Source: Reuters

Aéronautique : Latécoère repousse de deux ans la recherche d’un partenaire

4 nov. 2011 – Alain Ruello

Chez Latécoère, la recherche d’un partenaire attendra deux ou trois ans de plus. C’est ce qu’a annoncé hier soir l’équipementier aéronautique toulousain, avec l’accord de ses banques, en même temps qu’il publiait le chiffre d’affaires du troisième trimestre. La volonté de « contribuer à la consolidation du secteur » reste inchangée, a-t-il assuré dans son communiqué. Mais la bonne santé d’airbus et de Boeing – ses deux principaux clients – rend les choses beaucoup moins urgentes.

Latécoère, dont le bilan est plombé par une dette de 353 millions d’euros, ne fait que confirmer officiellement ce que Pierre Gadonneix, président du conseil de surveillance, a laissé entendre dès la rentrée : l’échéance fixée à la fin de l’année pour trouver un chevalier blanc ne tient plus, la crise ayant compliqué les démarches (« Les Echos » du 8 septembre).

Non pas que la fiancée soit moins belle. Au contraire, la société toulousaine bénéficie à plein des carnets de commandes pleins à craquer d’airbus et de Boeing. Les cadences de production du B787 et de l’a380 sont en hausse, de même que celles de l’a320. L’A330 continue à bien se vendre. Autant de programmes dont Latécoère bénéficie à plein comme en témoigne la hausse de près de 17 % de son chiffre d’affaires sur neuf mois, à 373,1 millions d’euros (ou de 34 %, à 428 millions, en incluant des éléments exceptionnels). Et c’est sans compter l’a320 NEO ou le B737 Max, les versions remotorisées des deux monocouloirs, qui se vendent comme des petits pains.

Malgré tout, le contexte financier oblige à une certaine prudence. Les candidats approchés pour un éventuel adossement, dont la forme reste à préciser, préfèrent concentrer leurs investissements sur leur outil industriel pour ne pas louper ce cycle très porteur pour la production d’avions.

 Source: Les Echos

Aeroflot pourrait commander cinq A380

C’est ce qu’a confirmé Airbus lors du salon international de l’aéronautique MAKS, qui se tient près de Moscou jusqu’au 21 août. En avril, le patron d’Aeroflot estimait pourtant ne pas en avoir besoin…

La compagnie russe Aeroflot étudie le rachat de cinq A380 d’ici 2015. Le potentiel de très gros porteur d’Airbus pourrait convenir à la compagnie russe qui a pour objectif de transporter 70 millions de passagers en 2025, contre 11,3 millions en 2010. « Nous avons commencé à discuter avec la compagnie, nous étudions la possibilité de l’utilisation par Aeroflot de l’A380 », a confirmé Chris Buckley, l’un des directeurs adjoints d’Airbus en marge du salon de l’aéronautique MAKS près de Moscou. « Cela ne veut pas dire que nous (lui) vendrons des A380 demain « , a-t-il ajouté. Ceci est d’autant plus surprenant que en avril, Vitali Saveliev, directeur général d’Aeroflot, déclarait à la Tribune, « Nous n’avons pas besoin d’A380. Peut-être ferons-nous des annonces au Bourget. Mais nous n’avons pas encore idée de ce que nous pouvons signer. » De son côté, le porte parole d’Aeroflot a refusé de commenter l’information.

Aeroflot est la première compagnie russe, avec 11,4 millions de passagers transportés en 2010. Le transporteur entend moderniser sa flotte pour figurer dans le top cinq des compagnies européennes d’ici à 2025, avec l’objectif de transporter 70 millions de passagers.

La compagnie russe dispose d’une majorité d’Airbus. Mais elle avait opté pour Boeing en avril dernier avec la commande de huit Boeing 777 pour deux milliards de dollars, en plus des 22 Boeing 787 qui devraient être livrés en septembre.

La flotte russe comporte encore des avions de l’ère soviétique. Cette aviation obsolète sera vraisemblablement amenée à se renouveler. Chez Airbus, Chris Buckley s’attend à une croissance annuelle de 5% de la flotte d’avions en Russie au cours des 20 prochaines années. Alors que chez Boeing, le marché russe est évalué à 800 appareils, soit 80 milliards de dollars pour la même période.

Une commande d’Aeroflot serait la bienvenue pour Airbus qui avait déjà enregistré l’annulation de la commande de dix A380 passée par la compagnie de location d’avions commerciaux ILFC et le report de livraison de six A380 demandé par la compagnie Qantas, qui souffre de lourdes pertes financières.

Source: La Tribune

« La vente des Mistral a ouvert des portes aux entreprises françaises en Russie »

Le 17 août 2011 par Barbara Leblanc

A l’occasion du salon de l’aéronautique et de la défense Maks qui se déroule en Russie depuis le 16 août, L’Usine Nouvelle revient sur le marché local et les enjeux pour les professionnels français avec Philippe Migault, spécialiste à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

L’Usine Nouvelle – Quelle est la place des industriels français sur le marché russe ?
Philippe Migault – Ils ont le vent en poupe. Et ce, dans tous les secteurs représentés ici au salon Maks (aéronautique, défense, armement). La vente de deux Mistral en juin dernier leur a vraiment ouvert des portes en Russie, cela ne fait plus aucun doute. Thalès et Safran étaient déjà présents, notamment à travers les filiales Sagem ou Snecma. Mais depuis juin, ils entendent renforcer encore leur position sur le marché de la défense russe et profiter de nouvelles collaborations.

Qu’en est-il des autres industriels, plus petits et moins présents ?
Ils ont tout à y gagner aussi. Ils ont décidé de faire des efforts, contrairement aux années précédentes. Par exemple, il y a deux Rafale de Dassault sur le salon. Un industriel qui vient avec deux avions de ce type sur un salon, c’est très significatif. Cela démontre une envie de percer et de vendre sur le marché. Les acteurs français cherchent donc à pérenniser leur collaboration en terre russe.

D’où vient cet élan d’ouverture de la Russie ? Une nouvelle stratégie ?
De nombreux analystes assurent qu’il y a une guerre entre le Premier ministre, Vladimir Poutine, et le président, Dmitri Medvedev. Le second étant plus ouvert à l’entrée d’industriels étrangers que le premier. Mais il faut en finir avec cette image d’Epinal. Il n’y a qu’une seule stratégie russe en la matière : s’ouvrir aux industriels étrangers. Mais sous conditions. Il doit y avoir transfert de technologies et les industriels doivent travailler en collaboration avec des groupes russes. C’est ce qu’ont déjà fait par exemple Renault et Nissan avec Avtovaz. Si les entreprises étrangères sont d’accord sur ce point, toutes les portes leur sont ouvertes.

Mais une telle stratégie doit déplaire aux industriels locaux, non ?
C’est vrai qu’ils sont réticents à l’arrivée de nouveaux concurrents sur un marché qui était jusque là clos. Mais ils savent aussi que cette évolution est inéluctable. S’ils veulent percer, ils doivent se moderniser et acquérir un savoir faire qu’ils n’ont pas. Ce qui les contraint à s’allier.

Comment se place le marché russe dans l’environnement mondial ?
Il est en pleine expansion. Et c’est normal. Il a des besoins énormes en défense, en aéronautique et en armement. Notamment du fait de sa superficie. Il faut savoir qu’en Russie 40% du territoire n’est pas accessible par la route ou le rail. Ce qui laisse de nombreuses ouvertures de développement pour les secteurs représentés au salon.

Comment se déroule-t-il ?
Il y a une ambiance bonne enfant. Il n’a rien à voir avec le salon du Bourget ou d’autres salons occidentaux. Il est plus petit. Son autre particularité, c’est qu’il porte davantage sur les matériels de défense que sur l’industrie civile. Les vedettes sont donc les chasseurs et les hélicos. Même si l’A380 d’Airbus a rencontré un vif succès lors de sa présentation hier.

Source: L’Usine Nouvelle

Alcoa Wins $1 Billion Airbus Aluminum Deal

Jun 24, 2011

By Steve James/Reuters

U.S. aluminum producer Alcoa Inc. Friday said it has been awarded a multiyear agreement worth about $1 billion to supply metal for Airbus commercial aircraft.

It said the deal with the European planemaker calls for Alcoa to provide aluminum sheet and plate using current and advanced-generation aluminum alloys, which are lighter and stronger than traditional metals and composites.

Terms of the agreement, reached this week at the Paris Air Show, were not disclosed, but Alcoa said the agreement has a value of about $1 billion over its life.

Alcoa’s aluminum products will be used on most Airbus commercial aircraft, from short-range, single-aisle planes to long-haul aircraft, including the A380, the company said.

The aluminum, for fuselage panels and structural components as well as wing skins, will be supplied from plants in Davenport, Iowa; Kitts Green, England; and Belaya Kalitva in Russia.

Source: Reuters

Pour Airbus, la demande justifierait de produire 44 A320 par mois

18/05 | 16:25

La demande justifierait une hausse des cadences de production de l’A320 à 44 unités par mois, mais le constructeur aéronautique cherche encore à déterminer si ses fournisseurs pourraient suivre, a déclaré mercredi à Reuters Tom Williams, le responsable des programmes d’Airbus.
La filiale d’EADS a confirmé ce mercredi son intention de porter la cadence de production de l’A320, son avion le plus vendu, à un record de 42 unités par mois au premier trimestre 2012 contre 36 actuellement.
« La demande pour 42 (unités) est là. Nous aurions voulu passer à 44 et nous nous demandons encore si nous allons le faire », a-t-il dit lors d’un entretien téléphonique.
« La demande est forte parce que nous sommes à un niveau de prix du pétrole qui incite (les compagnies) à acheter des avions plus efficaces, sans être toutefois parvenu au point où il ferait baisser la demande de voyages aériens », a ajouté Tom Williams.
Il a constaté que la chaîne de production était pour l’instant en « assez bon état », au moment où le secteur sort de la crise, même si des interrogations demeuraient dans des domaines tels que les approvisionnements en titane.
La production du très porteur A380 « se déroule bien » après avoir surmonté ses problèmes industriels, a-t-il également souligné.

Source: Les échos

L’OMC adoucit son jugement définitif sur les aides illégales à Airbus

19/05 | 07:00 | Bruno Trevidic

Le rapport définitif de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), statuant sur l’appel interjeté par Boeing contre son précédent verdict sur les aides publiques à Airbus, a été salué hier par des cris de victoire des deux parties. L’avionneur américain a revendiqué une « victoire claire et définitive pour un commerce équitable », en soulignant que ce rapport reconnaissait l’existence d’aides illégales perçues par son concurrent européen. Boeing ressort pour l’occasion son estimation du montant total des subventions illégales, qui s’élèverait à 18 milliards de dollars. Un chiffre qui ne figure toutefois dans aucun rapport.

De leur côté, Airbus et la Commission européenne évoquent pourtant « une grande victoire pour l’Europe ». Car non seulement l’OMC n’a pas aggravé le verdict de juin 2010, mais il en a même adouci certains aspects. Dans ses conclusions, l’organe d’appel de l’OMC indique en effet avoir « infirmé les constatations du groupe d’experts, qui avait établi que les financements offerts par l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni pour développer l’A380 étaient subordonnés aux résultats à l’exportation » et donc contraires aux règles du commerce international.

A l’origine, la plainte de Boeing visait pourtant à faire condamner le système des avances remboursables, qui permet de financer le tiers du coût des programmes d’Airbus. En premier instance, l’OMC a effectivement condamné un certain nombre de cas, mais pas le principe même des avances remboursables, qui peuvent donc perdurer.

B. T., Les Echos

Airbus to deliver over 20 A380s in 2011: EADS

Posted: 13 May 2011

PARIS : European planemaker Airbus expects to deliver more than 20 A380 superjumbo airliners this year, its parent company EADS said on Friday, having previously forecast only 18.

« We still expect to be in the mid-twenties and at least above 20, » EADS finance director Hans-Peter Ring told reporters in a conference call.

On May 5, an Airbus spokesman had only spoken of matching last year’s 18 deliveries.

Production of Airbus’s flagship, the world’s biggest passenger airliner, was disrupted by modifications that became necessary after a Rolls Royce engine on a Qantas A380 exploded in flight on November last year.

Only five of the planes were delivered in the first four months of 2011, but Ring said the company’s plant was getting back up to speed.

Ring added that Airbus would make a decision in the coming days on ramping up production of its smaller A320.

It aims to make 40 of them a month by the first quarter of 2012 and might raise that as high as 44 later that year.

The European defence giant EADS which owns Airbus meanwhile said it slipped into the red in the first quarter of this year due to the low level of the dollar against the euro, which hurts export sales.

In a quarterly earnings statement released, EADS recorded a net loss of 12 million euros (US$17 million), down from profit of 103 million euros in the same period of 2010, but said it still had « a good start to 2011 » overall.

Source: AFP

First A380 for Korean Air Takes Off for Final Round of Tests

The first A380 for Korean Air took to the skies today for the start of a final phase of flight and ground tests. The tests are being carried out from Airbus’ facilities in Hamburg, where the aircraft has undergone painting and full cabin furnishing.

During the upcoming programme of flights, all cabin systems will be thoroughly tested, including air flow and air conditioning, lighting, galleys, lavatories, seats and in-flight entertainment. In parallel, Airbus will also undertake advanced general performance tests with the aircraft before it flies to Toulouse for preparation for delivery to the airline.

Korean Air will become the sixth operator of the A380 when it begins flying the aircraft in June. The carrier will initially operate the A380 from Seoul to destinations in Asia, followed by non-stop long-haul services to North America and Europe.

Altogether, Korean Air has placed firm orders for 10 A380s.

Etihad Airways and the Engine Alliance Finalize GP7200 Engine and Fleet Management Agreements

March 07, 2011

–Abu Dhabi– Etihad Airways and the Engine Alliance have signed agreements for the purchase of the GP7200 engines to power its fleet of 10 Airbus A380 aircraft and for a long-term Fleet Management Agreement for the maintenance, repair and overhaul of the engines. The agreements are worth up to $1.5 billion (USD).

« The Engine Alliance is proud to confirm Etihad as our customer and to provide a comprehensive support program to fulfill Etihad’s service needs, » said Engine Alliance President Mary Ellen Jones. « Under this program, we will help Etihad keep its GP7200 engines in optimum condition to enable them to operate reliably at the lowest cost possible. »

James Hogan, Etihad Airways’ Chief Executive Officer, said: « The GP7200 engines, provided by the Engine Alliance in this agreement, will offer significant fuel efficiencies and cost optimisation for Etihad’s first Airbus A380s when they enter our fleet from 2014.

« The operational, environmental and economic factors of the GP7200 engines are ideal for the A380 and these aircraft and engines will play a crucial part in Etihad’s ambitious expansion plans over the coming years. »

The GP7200 engine is the leading engine for the Airbus A380 aircraft with 19 GP7200-powered A380s in service and 109 more on order. Emirates and Air France currently operate GP7200-powered A380 aircraft. Other GP7200 customers include Korean Air, which will begin operating the A380 in June, Air Austral and International Lease Finance Corporation (ILFC).

The Engine Alliance is a 50/50 joint venture of General Electric (NYSE:GE) and Pratt & Whitney, a unit of United Technologies Corp. (NYSE:UTX). The GP7200 is the result of innovations to the combined technologies of its member companies’ most successful wide-body engines: the GE90 and the PW4000. The GP7200 utilizes the lessons learned from more than 25 million flight hours of successful operation with these legacy engines and incorporates new technology to produce the quietest, most fuel-efficient engine for the A380. The GP7200 is certified at 76,500 pounds (340 kN) of thrust and has the capability to produce more than 81,500 pounds (363 kN). Its emissions are well below current and anticipated regulations.

GP7200 Engine Program participants include SNECMA (France), Techspace Aero (Belgium) and MTU Aero Engines (Germany). For more information about the Engine Alliance, visit www.enginealliance.com