Armement : encore un succès de la France (Thales) en Australie

Par Michel Cabirol  |  24/11/2016, 10:00  |  572  mots

Le contrat de modernisation obtenu par Thales vise à doter les systèmes sonars des sous-marins australiens de la classe Collins des meilleures performances mondiales en matière de détection sous-marine (Crédits : ministère de la Défense australien) Thales a signé un contrat de conception et de pré-production avec le ministère de la Défense australien pour moderniser les six sous-marins de la classe Collins de la Marine royale. Un premier contrat de 70 millions d’euros.

Et encore un succès de la France en Australie dans le domaine de l’armement. Thales a signé un contrat de conception et de pré-production avec le ministère de la Défense australien pour moderniser les six sous-marins de la classe Collins de la Marine royale. Le montant de ce contrat s’élève à 100 millions de dollars australiens (soit 70 millions d’euros) mais il pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d’euros si l’électronicien obtient les prochaines tranches concernant la production et l’installation des sonars.

Le gouvernement australien devrait donner en 2018 son feu vert définitif au programme de modernisation et les contrats devraient ensuite se succéder sur une dizaine d’années en fonction des besoins de la marine australienne, a précisé le vice-président des systèmes de lutte sous la mer de Thales, Alexis Morel lors d’une conférence téléphonique. Il estime que cette modernisation doit permettre « à la marine australienne de maintenir sa supériorité sous les mers dans la région ».

Meilleures performances mondiales en matière de détection

Thales aura pour mission de remplacer les antennes des sous-marins entrées en service au milieu des années 90 par des systèmes de sonars plus performants. Dans un contexte d’évolution permanente des menaces, ce contrat vise à doter leurs systèmes sonars des meilleures performances mondiales en matière de détection sous-marine, estime le groupe d’électronique.

Premier fournisseur de technologies sonars à l’Australie, Thales s’appuiera sur une forte expertise locale et internationale pour moderniser les antennes cylindriques, les antennes de flanc et leur traitement à bord. Ainsi, les antennes cylindriques seront remplacées par des antennes cylindriques modulaires (MCA), élaborées par Thales au Royaume-Uni. L’actuelle antenne de flanc sera, elle, remplacée par une antenne de dernière génération développée par les équipes Thales en France.

Dans ce cadre de la modernisation des Collins, Thales Australia engagera des sociétés australiennes comme Sonartech Atlas et L3 Oceania en vue de préparer ce programme, a précisé le ministère australien de la Défense dans un communiqué. « C’est un exemple clair de notre engagement à renforcer le potentiel d’innovation de l’industrie militaire australienne », fait observer le ministre de la Défense, Christopher Pyne. Les travaux d’intégration des systèmes de sonars s’effectueront sur le site de Thales à Rydalmere, à côté de Sydney.

« C’est très bien pour Thales en Australie : cela permet de renouveler des compétences et des emplois et nous maintient dans une position importante dans le pays », estime Alexis Morel.

Une étape importante pour Thales

Avec ce contrat obtenu en Australie, Thales a en ligne de mire un contrat que le groupe pourrait décrocher courant 2017. Un contrat de plus d’un milliard d’euros en vue d’équiper de sonars de nouvelle génération les 12 futurs sous-marins que DCNS et Lockheed Martin (système de combat) doivent construire pour la marine australienne (34 milliards d’euros au total). « Dans le contexte du grand contrat sur les futurs sous-marins, c’est évidemment une étape très importante pour nous », estime Alexis Morel. « On ne vend pas la peau de l’ours mais on aborde les choses avec confiance », affirme-t-il toutefois.

« Aujourd’hui, nous avons l’assurance que la confiance du gouvernement australien dans Thales pour moderniser ses sous-marins actuels est renouvelée », assure-t-il, en précisant que le processus de sélection pour ce contrat n’est pas encore défini.

Source: La Tribune.fr

De nouvelles fiches entreprises

24/08/2012

Pour vous signaler que nos auteurs ont à leur disposition de brèves analyses sur de nombreuses entreprises de l’armement et de l’aéronautique.

Deux exemples disponibles pour exemple, les entreprises DCNS et Thalès.

N’hésitez pas à nous contacter.

David Campese

Ship Trials Clear Unmanned Little Bird For French Demo

August 09, 2012
By Graham Warwick

LAS VEGAS — Boeing’s H-6U Unmanned Little Bird (ULB) has completed autonomous takeoffs and landings from a ship as the unmanned helicopter is readied for a French navy demonstration late this year.

The demonstrator aircraft completed 14 landings and takeoffs from a leased commercial oil-rig tender in 20 hr. of flight tests off Fort Lauderdale, Fla., in July.

Two safety pilots were on board, one watching for air traffic and the other monitoring the landings and takeoffs, but the helicopter operated autonomously under the command of a ground control station operator on the ship’s bridge.

Boeing had previously landed the ULB on a moving platform towed by a truck and on a pitching platform simulating deck motion in conditions up to sea state 4. Conditions for the sea trial were calm, with a maximum of only plus or minus 3 deg. pitch and plus or minus 6 deg. roll.

Trials were conducted at vessel speeds up to 10 kt. and wind over deck up to 10 kt. from different directions.

Landings use a differential GPS system that exchanges the relative positions of the helicopter and ship over a data link, and software that allows the aircraft to anticipate deck motion, and is accurate to within 10 cm, Boeing says.

Boeing has two ULB demonstrators, a 3,100-lb. gross-weight aircraft based on a commercial MD Helicopters MD 530, and a 4,700-lb. gross-weight aircraft based on the MH-6M Mission Enhanced Little Bird.

One of the helicopters has been shipped to France for the automatic deck-landing sea trials on a navy La Fayette-class frigate late this year, led by prime contractor Thales and shipbuilder DCNS.

Source: Aerospace Daily & Defense Report

DCNS propose la frégate Fremm et le Mistral au Canada

31/05/2012

Michel Cabirol

Le groupe naval français fait actuellement campagne au Canada pour vendre le design de la frégate multimissions en partenariat avec le chantier naval canadien Irving. Il est également en piste pour vendre de deux à trois Mistral à la marine royale canadienne. Deux projets assortis de transferts de technologies.

DCNS mise sur le Canada. Sans le dire officiellement mais tout le suggérant, le groupe naval vient d’ouvrir un bureau à Ottawa. C’est ce que ce que dit en filigrane le communiqué de DCNS, qui « aspire à apporter des solutions navales fortement interopérables avec le client canadien ». Il était d’ailleurs présent à l’exposition Cansec, organisée par l’Association des industries canadiennes de défense et de sécurité (AICDS) les 30 et 31 mai à Ottawa.

Pourquoi cet intérêt pour le Canada, qui d’habitude ne passionne guère les industriels de la défense français à l’exception donc de DCNS et de Thales, présent via sa filiale Thales Nederland ? Pour le groupe naval, le Canada est un pays où il lui semble possible de faire une percée commerciale. Du coup, il investit. « Nous n’irons pas en tant que prime (maître d’œuvre, ndlr) mais en partenariat avec des industriels canadiens », explique-t-on chez DCNS. Que vise DCNS ? L’acquisition par le Canada de douze nouvelles frégates en vue de remplacer les actuelles (Halifax) et de deux navires BPC (Bâtiment de projection et de commandement), de type Mistral dans le cadre de la stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale (SNACN) du Canada.

15.000 emplois au Canada

Ce programme doit consacrer une enveloppe de 33 milliards de dollars canadiens (25,8 milliards d’euros) sur une période de 20 à 30 ans pour la construction de 21 navires de combats à la Marine royale canadienne et de 7 autres civils pour la Garde côtière canadienne. Le gouvernement a d’ailleurs déjà sélectionné en octobre 2011 deux chantiers navals canadiens, le groupe Irving Shipbuilding pour les navires de guerre et Vancouver Shipyards (groupe Seaspan) pour les autres.

Selon l’AICDS, ces projets de construction navale représenteraient des avantages économiques directs et indirects annuels de plus de 2 milliards de dollars canadiens (1,56 milliard d’euros) et contribueraient à la création de 15.000 emplois au cours des 30 prochaines années. C’était l’objectif du gouvernement canadien. « La priorité absolue de notre gouvernement est de stimuler l’emploi et la croissance économique. Nous avons promis aux Canadiens de faire construire de nouveaux navires au Canada (…) », avait d’ailleurs expliqué en octobre dernier le ministre de la Défense, Peter MacKay, lors de l’annonce sur les choix des chantiers navals.

DCNS propose le design de la frégate Fremm

Selon nos informations, c’est dans ce cadre que DCNS discute actuellement avec Irving et lui propose le design de la frégate multi-missions Fremm (6.000 tonnes) avec des modifications canadiennes ainsi que le système de gestion de combat des navires (CMS), le Setis, assorti d’un transfert de technologies des plus classiques. Pour les missiles, les Canadiens vont se tourner naturellement vers les industriels américains mais sont intéressés par le missile anti-missile Aster de MBDA. Ce projet estime-t-on chez DCNS pourrait aboutir d’ici à deux ans.

Avantage pour le Canada, le design de la Fremm existe. La France a commandé à DCNS 11 frégates multi-missions pour des livraisons échelonnées entre 2012 à 2022. « Ces nouveaux navires permettront à la marine canadienne de continuer à surveiller et à défendre les eaux canadiennes et à contribuer de façon significative aux opérations navales internationales. Ce projet est à l’étape de l’analyse des options et sera présenté en temps voulu au gouvernement aux fins d’approbation pour passer à l’étape de la définition », explique le site des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.

Les BPC en piste pour régner sur l’Arctique

S’agissant des Mistral, qui intéresse beaucoup le Canada (La Tribune du 7 janvier), DCNS discute avec le chantier naval québécois Davie, le seul à disposer de bassins de construction suffisamment profonds pour le BPC ainsi qu’avec le groupe canadien d’ingénierie SNC-Lavalin. Le gouvernement canadien veut acquérir deux navires de soutien interarmées (NSI), que Ottawa juge « essentiels au succès des missions internationales et nationales des Forces canadiennes », et aura l’option d’en acheter un troisième. Le projet représente un investissement total d’environ 2,6 milliards de dollars canadiens (2 milliards d’euros).

Les NSI permettront de remplir les fonctions principales des pétroliers ravitailleurs d’escadre actuels, à savoir, entre autres, l’approvisionnement en carburant, en munitions, en pièces de rechange, en nourriture et en eau. Ils auront une installation moderne de soins médicaux et dentaires, comprenant une salle d’opération, ainsi qu’un atelier de réparation pour assurer le fonctionnement des hélicoptères et d’autres équipements; enfin, ils auront une capacité d’autodéfense élémentaire. Le chantier naval STX France a la possibilité de « consolider la coque du navire afin de l’adapter aux latitudes septentrionales ». C’est ce qu’avait affirmé en 2010 lors du salon Euronaval, le directeur général de STX France, Jacques Hardelay. Depuis la France a vendu le Mistral à la Russie, dont un exemplaire serait affecté dans l’Arctique. Un atout de plus pour le BPC dans sa campagne de promotion au Canada.

Source: la Tribune

Un contrat en vue de plus de 3 milliards d’euros pour Thales

16/04/2012 – Michel Cabirol

Le Premier ministre, François Fillon, a rendu un arbitrage favorable pour la notification d’une commande portant sur la modernisation des radios tactiques. Bercy bloquait ce projet défendu par le ministère de la Défense.

Après examen du dossier ce week-end, le Premier ministre, François Fillon, a rendu un arbitrage favorable pour le ministère de la Défense en litige avec Bercy, qui s’opposait à la notification d’un contrat en faveur de Thales, évalué entre trois et quatre milliards sur une période de 22 ans, selon nos informations.

Pour 2012, le montant concerné pour le budget de la défense est estimé à 200 millions d’euros. « C’était un abus caractérisé d’obstruction de Bercy qui profitait de la période incertaine pour tenter d’économiser », soupirait-on de  source proche du dossier.

Modernisation de 33.000 postes radios

Gérard Longuet avait pourtant rendu un avis favorable mercredi 4 avril, avait révélé « Les Echos » la semaine dernière, mais Bercy s’opposait alors à la notification du contrat portant sur le programme Contact (Communications numérisées tactiques et de théâtre) qui doit moderniser les 33.000 postes radios PR4G de l’armée de terre, de la Marine et de l’armée de l’air.

Inscrit dans la Loi de programmation militaire (LPM) et dans le budget de la défense de 2012, ce contrat doit rapporter en moyenne 150-200 millions d’euros par an à Thales sur une période de 22 ans. Mais Bercy ne souhaitait pas notifier un contrat aussi important si près du premier tour. Matignon a tranché, confirmant l’urgence de lancer un tel programme pour équiper les forces armées d’une nouvelle génération de radios tactiques.

Source: la Tribune

Thales signe un accord avec L-3 Communications

Par Barbara Leblanc – Publié le 11 avril 2012

Le groupe français vend son activité de simulation de vols basée en Grande-Bretagne pour 132 millions de dollars.

L’opération visant à la cession de la filiale ThalesTraining & Simulation Ltd  doit être bouclée d’ici à l’été. La filiale est spécialisée dans la simulation et la formation pour l’aéronautique civile.

Au total, elle emploie quelque 400 personnes et pourrait enregistrer un chiffre d’affaires de 150 millions de dollars en 2012.

Elle va venir accroître le portefeuille de L-3, dont le chiffre d’affaires annuel dépasser les 15 milliards de dollars. L’entreprise est spécialisée dans les systèmes de contrôle, communication, renseignement, surveillance et reconnaissance, et notamment l’aéronautique civile et militaire.

Source: l’Usine Nouvelle

Thales va coopérer avec DCNS pour un appel d’offres australien

Par Rémy Maucourt – le 07 mars 2012

Thales, actionnaire de DCNS, compte s’allier avec ce dernier pour faire une offre à l’Australie. L’enjeu : le renouvellement des sous-marins du pays.

DCNS « s’intéresse au futur marché de renouvellement de sous-marins (conventionnels) australiens », annonce mercredi le PDG de Thales Luc Vigneron. Or Thales « est le deuxième industriel de défense en Australie », avec 3 000 employés sur place. Une alliance sur ce marché semble donc cohérente.

« Pour DCNS avoir un allié très fort localement c’est positif et puis nous, étant sur place, nous pouvons récupérer une part du travail », explique Luc vigneron. Il a utilisé cet exemple pour illustrer les bénéfices qu’il attend de la montée au capital de DCNS, dont Thales détient depuis décembre dernier 35%.

Outre les coopérations sur des marchés à l’export, Luc Vigneron prévoit des échanges en amont, entre les ingénieurs qui travaillent sur les concepts des armements qui verront le jour « dans cinq ou dix ans ».

Ces deux types de coopération sont « des thèmes sur lesquels il faut échanger des informations sensibles, chose qu’on ne fait qu’entre sociétés qui ont des liens. Le fait d’avoir un lien capitalistique, même minoritaire, facilite les échanges d’informations », affirme-t-il.

Source: L’Usine Nouvelle

Thales: 2011 annual results

The Board of Directors of Thales met today to close the financial statements for 2011. Group Chairman and CEO Luc Vigneron commented: « Although the economic environment worsened more markedly than expected, particularly in defence, our order intake increased and our revenues held up well. A marked upturn in our results is now underway, driven by better contract execution, the momentum of the Probasis plan and our stronger footprint in growth regions. On the basis of this strong performance, which confirms the relevance of our strategy, we are confident in our ability to continue to improve our results, despite the serious economic uncertainties in Europe. »

  • Order intake: €13.21bn (+1% organic growth (1))
    Order intake increase driven by the Mirage 2000 upgrade contract in India and the good performance of civil aeronautics, mitigating the impact of reduced space orders after the exceptional level in 2010
  • Revenues: €13.03bn, organically stable (1) compared with 2010
    Strong resilience of defence activities and growth in civil activities
  • EBIT (2): €749m (5.7% of revenues), compared with -€92m in 2010
    Strong upturn reflecting a better project execution and the positive impact of the Probasis performance plan
  • Net profit (2), Group share: €566m compared with -€45m in 2010
  • Net cash (3): €192 m on the back of a continued steady generation of cash flow

If you are unable to listen to the call live on March 6, 2012 at 6:30 pm, a digital replay is available for two weeks.

To access the replay, please dial +33 (0) 1 72 00 15 00 or +44 (0) 203 367 9460(code 275984#).

Thales et Safran achètent les parts d’Areva dans Sofradir

Le 30 janvier 2012 par Rémy Maucourt

Les deux groupes défense deviennent donc lundi les seuls actionnaires de Sofradir, un fabricant de détecteurs infrarouges.

Thales et Safran se renforcent dans l’optronique. Cette opération fait suite au partenariat dans ce domaine conclu entre les deux groupes le 20 décembre.

Chacun des deux groupes a racheté 10% de Sofradir à Areva. Leurs participations respectives se portent donc à 50%.

Sofradir fabrique des détecteurs infrarouges pour des applications militaires et civiles, notamment de vision nocturne. La société emploie 550 salariés, basés en majorité à Veurey, près de Grenoble.

Source: l’Usine Nouvelle

Le blindé léger de Thales choisi par l’Australie

12/12/2011

Bruno Trevidic

La filiale australienne du groupe français a été choisie pour fournir jusqu’à 1.300 véhicules blindés légers de transport de troupes.

Ce n’est pas encore tout à fait gagné, mais c’est déjà une première victoire pour Thales. Sa filiale australienne Hawkei, qui fabrique des véhicules blindés de transport de troupes, a remporté un appel d’offre de l’armée australienne pour fournir à terme jusqu’à 1.300 blindés légers.

Le contrat pourrait atteindre environ 1,5 milliard de dollars australiens, soit 1,1 milliard d’euros. Rheinmetall MAN et Mercedes Benz ont également été sélectionnés pour la fourniture de 2.700 à 3.700 véhicules lourds, dans le cadre d’un programme de renouvellement de l’ensemble du parc de transports de troupes australiens.

Spécialement développé pour ce marché, le Hawkei de Thales (qui tire son nom d’un serpent venimeux australien) doit remplacer les Land Rover de l’armée australienne. Toutefois, la décision finale du gouvernement australien d’investir ou non dans ce programme n’est pas encore acquise. En tout état de cause, la production ne débutera pas avant 2015, sur le site de Bendigo, près de Melbourne, pour des premières livraisons en 2016.

« Le contrat de développement annoncé aujourd’hui nous permettra de transformer le prototype en véhicule prêt à être produit, qui réponde totalement aux spécifications de l’armée australienne », a commenté le PDG de Thales Australia, Chris Jenkins.

La filiale australienne de Thales produit déjà depuis dix ans un véhicule blindé lourd, le Bushmaster, sur son site de Bendigo. Vendu à 800 exemplaires, il équipe les armées australiennes, néerlandaises et britanniques et a connu le baptême du feu en Irak et en Afghanistan. Conçu pour résister aux mines et aux engins explosifs artisanaux, le Bushmaster est actuellement en lice sur plusieurs appels d’offres, dont celui de l’armée américaine pour 1.500 véhicules. Il est également en piste sous le nom de « Broussard » pour le futur programme de remplacement du VAB (véhicule de l’avant blindé) de l’Armée française, où il devrait être opposé à l’offre du français Nexter.

Source: Les Echos